AGAMEMNONOVE PRIČE 04 – Tri hica u ambasadora‼ Atentat na Galipa Balkara

Contes d’Agamemnon. Trois coups de feu sur l’ambassadeur.

Le 9 mars 1983, un événement tragique a secoué la capitale de Belgrade. L’ambassadeur turc, Galip Balkar, a été assassiné dans un acte de terrorisme international. Cet incident marque le premier et unique cas de terrorisme international à avoir eu lieu dans notre capitale. Deux assassins arméniens, Haruchion Krikor Levonian et Rafi Alexander El Bekiyan, ont attendu patiemment à un feu rouge l’arrivée de la Mercedes de l’ambassadeur turc. Lorsque le feu est passé au vert, ils se sont approchés de la voiture et ont ouvert le feu sur l’ambassadeur et son chauffeur. Levonian a tiré trois coups de feu sur l’ambassadeur tandis qu’El Bekiyan a touché le chauffeur avec une balle. Les citoyens présents ont tenté de les arrêter, mais en vain. Les deux assassins ont réussi à s’enfuir, laissant derrière eux un chaos indescriptible.

La traque des assassins

La population locale était en état de choc et personne ne pouvait croire que cela se produisait dans notre paisible capitale. Plusieurs citoyens courageux ont décidé de poursuivre les assassins. Le colonel à la retraite Slobodan Brajović et Milivoje Nikolić ont fait tout leur possible pour les arrêter. Malheureusement, ils ont échoué et Levonian a réussi à tirer deux coups de feu supplémentaires, touchant à la fois le colonel et une passante, Zorica Zolotić. Les assassins ont fini par être arrêtés, mais l’ambassadeur Balkar n’a pas survécu à ses blessures et est décédé deux jours après l’attaque.

Les motivations derrière l’attaque

Il a été révélé que les deux assassins étaient membres d’une organisation arménienne secrète au Liban, connue sous le nom de “Combattants pour l’exécution de la justice pour le génocide arménien”. Leur objectif était d’attirer l’attention du public mondial sur le problème arménien en menant des attaques terroristes contre les diplomates turcs. Les motivations politiques derrière cet acte de terrorisme ont suscité de vives réactions dans la communauté internationale.

Le procès et les révélations choquantes

Le procès des deux accusés s’est déroulé à l’hôpital de la prison centrale de Belgrade, car Levonian était confiné à un fauteuil roulant en raison d’une convulsion du bas du corps. Cependant, le procès n’a pas été aussi simple et rapide que prévu. Les témoins ont apporté des déclarations vagues et contradictoires, ce qui a rendu difficile la recherche de la vérité. De plus, des erreurs médicales ont été commises lors de l’autopsie de l’une des victimes, remettant en question les preuves présentées devant le tribunal.

Une erreur médicale choquante

Lors de l’autopsie, il a été noté que la balle récupérée du corps de Željko Milivojević était de calibre 7 mm. Cependant, les avocats de la défense ont découvert que les armes utilisées par les assassins étaient de calibre 9 mm. Cette contradiction a semé le doute quant à l’exactitude des preuves présentées au tribunal. Finalement, il a été révélé qu’une erreur avait été commise lors de l’autopsie et que la balle avait en réalité un calibre de 9 mm. Cette découverte a eu un impact majeur sur le procès et a remis en question les autres preuves présentées.

Le mystère du troisième homme

Une autre révélation choquante lors du procès était l’existence d’un troisième homme impliqué dans l’attaque. Ce complice, connu sous le nom d’Antoine, avait fourni les armes et les munitions aux assassins et avait contrôlé les actions sur le terrain. Cependant, Levonian a refusé de divulguer davantage d’informations sur ce complice. Son identité et son rôle précis dans l’attaque sont restés un mystère non résolu.

Le verdict final

Malgré les nombreux obstacles rencontrés lors du procès, Levonian et El Bekiyan ont finalement été reconnus coupables et condamnés à mort. Cependant, leur peine a été commuée en 20 ans de prison pour des raisons humanitaires. El Bekiyan a été libéré plus tard en raison de son handicap causé lors d’un affrontement avec la milice en 1987.

Conclusion

L’assassinat de l’ambassadeur Balkar a marqué l’histoire de la République fédérative socialiste de Yougoslavie comme l’un des actes de terrorisme les plus spectaculaires. Cet événement tragique a révélé les failles du système judiciaire et les erreurs qui peuvent être commises lors d’une enquête. Malgré les révélations choquantes et les contradictions, la justice a été rendue. Cependant, le mystère entourant le troisième homme impliqué dans l’attaque reste non résolu, ajoutant une touche de mystère à cette sombre histoire.